LA CHAUX REINE:

La Chaux reine
Que l’on parle de Tadelak de Stucco ou de badigeon ou de Marmorino on en revient toujours à la chaux. En termes de décoration le sujet qui nous intéresse  particulièrement ici je vais voir avec vous les différents points de la chaux et de ses applications en matière de décoration.
Chimie
Fabrication
Utilisation
Recettes et savoir faire
Histoire
Le principe qui consiste à brûler une pierre pour en extraire un composant meuble qu'on pourra reconstituer ensuite a certainement été en premier lieu découvert avec le gypse, qui en brûlant (a 150°) donne du plâtre. Ce matériau plus facile à obtenir a été découvert avant la chaux, mais des mélanges plâtre et chaux sont utilisés comme support de peinture murale en Égypte dès 2600 ans avant JC.
Des constructions en chaux sont ensuite apparues, jusqu'à devenir inévitables dans l'ensemble des constructions romaines des habitations aux aqueducs en passant pas les thermes. C'est d'ailleurs la chaux qui a donné son nom au calcaire, qui vient de "calcarius", littéralement «qui contient de la chaux».
Des nombreuses techniques d'application utilisées à l'époque romaine, peu ont traversé le Moyen Age. L'utilisation de la chaux est néenmoins restée presque inévitable dans le bâti jusqu'à la découverte du ciment au milieu du dix neuvième siècle. Il a rapidement remplacé la chaux dans l'ensemble des constructions modernes en raison d'une rigidité plus importante.
La chaux connait au début du 21ème siècle un regain d'intérêt, dû surtout à une certaine incompatibilité constatée entre le ciment (rigide et étanche) et le bâti ancien (d'avant la construction au ciment) plutôt souple et poreux. La redécouverte de l'efficacité de certaines techniques anciennes, associée à l'évolution technique des matériaux vers plus de perméance n'est peut être pas étrangère non plus à ce phénomène.

1 : La Chaux est le nom donné à une matière obtenue par combustion du calcaire et utilisée depuis l'antiquité.
La Chaux est le nom donné à une matière obtenue par combustion du calcaire et utilisée depuis l'antiquité.
C'est chimiquement un oxyde de calcium avec plus ou moins d'oxyde de magnésium, mais la désignation usuelle de chaux peut englober différents états chimiques de ce produit. On les distingue surtout dans le langage familier à partir de leurs utilisations en construction :
La chaux vive est le produit direct de la combustion du calcaire, essentiellement de l'oxyde de calcium (CaO).
La chaux aérienne, ou chaux éteinte, est obtenue par la réaction de la chaux vive avec de l'eau. Elle est constituée en particulier d'hydroxyde de calcium (Ca (OH) 2) et on la dit aérienne car elle réagit avec le CO2 de l'air.
La chaux hydraulique est constituée en plus de silicate et d'aluminate car elle provient à l'origine de calcaire moins pur. Elle est désignée hydraulique parce qu'elle durcit en présence d'eau.

La chaux vive
La chaux vive est un produit potentiellement dangereux, essentiellement employé dans l'industrie et l'agriculture. Hydrophile, elle est utilisée pour assécher, détruire les matières organiques riches en eau.
Le principal constituant de la chaux vive est l'oxyde de calcium, qui a pour formule CaO.
Après apport d'eau, elle devient la chaux éteinte Ca (OH) 2 (portlandite) utilisée dans le bâtiment pour la maçonnerie et la réalisation d'enduits : chaux grasse ou chaux aérienne, chaux hydraulique naturelle.
L'hydratation de la chaux vive
Mise en contact avec de l'eau, il se produit une réaction particulièrement exothermique. Cette étape est indispensable à l'obtention de chaux éteinte, qu'elle soit aérienne ou hydraulique.
Dans le cas de la chaux hydraulique, il est indispensable d'employer la quantité juste d'eau, pour ne pas permettre la prise du matériau. Dans le cas de la chaux obtenue à partir de calcaire pur (chaux aérienne), la quantité d'eau n'est pas limitée.
Quand la quantité d'eau ajoutée est juste suffisante pour obtenir la réaction d'extinction, c'est-à-dire d'hydratation de la chaux, on obtient une poudre blanche. Si la quantité d'eau est plus importante, on obtient une pâte blanche qui peut se dissoudre à des pH plus importants.
La chaux aérienne
La chaux aérienne est obtenue à partir de calcaire particulièrement pur. On la trouve sous différentes appellations : CÆB (ancienne normalisation : Chaux Aérienne Éteinte pour le Bâtiment), remplacée par CL : Calcique Lime, chaux éteinte, etc. C'est de l'hydroxyde de calcium Ca (OH) 2.
La chaux aérienne sert depuis l'antiquité à réaliser des mortiers pour la construction, des enduits et des badigeons sur les murs. Elle est aussi utilisée pour protéger les arbres fruitiers, ou lutter contre la putréfaction des cadavres en cas d'épidémie.
Le cycle de la chaux aérienne
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http://www.ciment.wikibis.com/illustrations/magnify-clip.png
Représentation d'un four à chaux en 1906 Leçons élémentaires de chimie de l'enseignement secondaire des jeunes filles
L'emploi de la chaux est attesté dès l'âge du Bronze (environ 2000 ans avant l'ère chrétienne) sur certains sites archéologiques suisses. Des blocs de calcaire calcinés forment ainsi le noyau interne des murailles de certaines places fortifiées.
Calcination
Par calcination du calcaire aux environs de 900 °C (CaCO3) on obtient de la chaux vive (Oxyde de Calcium : CaO) et un fort dégagement de gaz carbonique (CO2)  :
La réaction s'accompagne d'une perte de poids d'environ 45 %, correspondant à la perte en gaz carbonique selon la formulation chimique suivante :
CaCO_3 \rightarrow CaO + CO_2
Extinction
La transformation de chaux vive en chaux éteinte s'effectue par ajout d'eau (H2O). Cette opération d'extinction produit l'hydroxyde de calcium Ca (OH) 2, avec un fort dégagement de chaleur :
CaO + H_2O \rightarrow Ca(OH)_2  +1155 kJ/kg_{CaO}
Après transformation, l'augmentation du volume est de près de 30%.

L'extinction peut être réalisée de différentes manières :
arrosage superficiel des blocs de chaux vive, puis terminaison de la réaction à l'air ;
immersion des blocs de chaux vive dans un grand volume d'eau puis terminaison de la réaction à l'air ;
mélange eau-chaux dans un malaxeur avec contrôle de la réaction exothermique (dans l'industrie)  ;
Immersion des blocs de chaux vive dans un grand volume d'eau puis terminaison de la réaction dans l'eau.
Dans les trois premiers cas on obtient une chaux en poudre (fleur de chaux, chaux grasse, CÆB, chaux éteinte…), dans le dernier cas la chaux éteinte produite prend l'apparence d'une pâte (chaux en pâte) qu'on pourra garder tant qu'on maintient en surface de l'eau limitant les échanges de gaz carbonique (donc de carbonatation).
La chaux en poudre correspond bien aux pratiques actuelles du bâtiment (dosage en volume, mélange à la bétonnière…).
La chaux en pâte permet l'obtention de mortiers plus "gras", moins sujets à la dessiccation rapide, des enduits ou des badigeons carbonatant plus vite et par conséquent plus résistants. Par contre, son dosage est plus complexe, le mélange avec le sable plus délicat sauf à utiliser l'outillage adapté (malaxeur planétaire, rabot…). La meilleure carbonatation de la chaux en pâte a certainement comme origine le fait que l'extinction se faisant à l'abri de l'air, aucune carbonatation partielle anticipant la prise ne se produit. D'autre part, la finesse de la chaux obtenue, la présence de gels colloïdaux sont tout autant d'éléments qu'il faudrait étudier.
Carbonatation de la chaux aérienne
La prise de la chaux aérienne s'effectue par carbonatation, c'est-à-dire en absorbant le gaz carbonique (CO2) présent dans l'atmosphère : d'où son nom de «chaux aérienne» :
Ca(OH)_2 + CO_2 \rightarrow CaCO_3 + H_2O
Selon l'humidité du milieu, cette réaction se produit sur plusieurs mois : la vapeur d'eau se lie avec le gaz carbonique atmosphérique pour former l'acide carbonique ; la chaux fixe le gaz carbonique contenu dans cet acide et se transforme en calcaire. Le résultat de cette opération est à nouveau du calcaire (CaCO3).
La chaux hydraulique
La chaux hydraulique est obtenue à partir de calcaire contenant des silicates, aluminates, des composés de magnésium. La chaux hydraulique la plus courante provient de la calcination de calcaire mêlé d'argile. Elle fait prise, en quelques heures, au contact de l'eau, d'où son appellation.
Carbonatation de la chaux hydraulique
Le calcaire naturel est le plus fréquemment mélangés à des marnes et des argiles riches en éléments chimiques essentiellement la silice et aussi le fer, l'aluminium. Aux températures de cuisson (800 °C et 1 500 °C), le calcium se combine avec ces éléments pour former des silicates, des aluminates et des ferro-aluminates de calcium.
Au contact de l'eau, lors de l'extinction de la chaux vive, et en particulier au cours de la mise en œuvre des mortiers, ces molécules forment des hydrates insolubles. Les proportions d'alumine et de fer sont particulièrement faibles : dans les liants blancs, les teneurs en fer sont inférieures à 0, 1 ou 0, 2%. La prise hydraulique est principalement due à la réaction entre le CaO et les silicates.
C'est après la mise en œuvre que la chaux et les hydrates vont se carbonater au contact de l'air humide pour redonner le carbonate de calcium et la silice d'origine. C'est la partie aérienne de la prise.
Le rapport entre différents composants associés à l'argile et la part en chaux définit l'indice d'hydraulicité.
Précautions
En cas de mélange de grandes quantités de chaux vive et d'eau, la chaleur dégagée est telle que l'eau peut se mettre à bouillir et projeter de la chaux, qui est corrosive. Il est par conséquent conseillé d'utiliser des lunettes et des gants lors de la manipulation.
Il est recommandé de verser progressivement la poudre dans l'eau et non pas l'inverse.
Il est aussi recommandé de brasser le mélange eau/chaux vive tout au long de sa préparation, ceci pour limiter les risques de projection.

Marmorino ou stuc Italien: (plâtre poli)
• résistant à la fissuration
• Très respirant
• fongicide
• résistance  à l’humidité
• Naturellement résistant à la moisissure
• naturel et écologique
Les enduits à la chaux de type Stucco Italien sont extrêmement durables et moins sujet au vieillissement  et à la fissuration que les finitions  traditionnels de ciment. Les enduits à la chaux respirent et  permettant à la vapeur d'eau de pénétrer librement et à  humidité de s'évapore rapidement, contrairement aux finitions acryliques qui peuvent emprisonner l'humidité à l'intérieur du mur.
Le résultat d’un enduit à la chaux est une surface dure comme la pierre, c’est un enduit minéral de longue durée. Les mélanges de terres naturels et/ou des pigments d'oxyde permettent de fixer la couleur dans la masse.
Les plâtres polis à base de chaux Plâtres sont non-toxiques et écologiques. Naturellement riche en pH La chaux a la capacité d’absorber des éléments diffus et aide à une meilleure qualité d'air intérieur. La chaux est naturellement antibactérienne et  neutraliser le développement de substances organiques telles que les moisissures et les champignons.
Histoire de Marmorino (plâtre vénitien)
Le Plâtre vénitien est multi-couches avec une surface polie et lisse qui peut être teinté avec un pigment.
Même aujourd'hui, il est une finition unique et cela est principalement dû à des processus et des ingrédients qui ont peu changé depuis le premier siècle après JC.
Essentiellement, la base de plâtre vénitien est resté le même - le calcaire, avec une pierre ou de poudre de marbre pour les couches suivantes
Au quinzième siècle, un enduit qui ressemblait à une finition en marbre a été développé – Le Marmorino. Il a été couramment utilisé  sur les surfaces de bâtiments de Venise où il était nécessaire de les garder aussi léger que possible. La plupart des bâtiments repose sur des fondations faibles et donc inadaptées pour l'utilisation de dalles de marbre. L'alternative, Marmorino, a fourni une surface lisse réfléchissante qui a permis au bâtiment de respirer dans l'environnement humide de la lagune vénitienne.
Notre version moderne de plâtre vénitien est principalement due à un architecte italien appelé Carlo Scarpa. Beaucoup de gens pensent sans ses compétences le plâtre vénitien serait mort à ce jour. C’est au milieu des années 1900, qu’il a commencé à utiliser les colles et les résines acryliques.
Grace à son savoir-faire et la technique qu’il a développée il a pu réduire les couches requises de sept à trois.
La riche tradition de plâtre vénitien peut maintenant être trouvé dans le stuc Italiano de Veneziano Marmorino produits qui se sont adaptées aux nécessités de besoins de l'application et la coloration d'aujourd'hui.
De nombreux fabriquant  utilisent à tors les termes de Stucco, Marmorino, Tadelak,  Veneziano etc.
Tout cela n’est bien sûr que du marketing pour donner de la plus-value à leurs produits.
EN SAVOIR UN PEU PLUS :
Le Marmorino,  se réfère à une surface lisse de plâtre poli brillant et est classé  classées en fonction de la taille des grains de sa composition et de sa texture.
Stucco Italiano classique Marmorino qui a la plus petite taille des grains et par conséquent  la surface la plus lisse avec le plus grand éclat.
Stucco Italiano de Carrare Marmorino a un  grain de taille légèrement plus grossier  donnant une texture légèrement plus rugueuse avec un éclat plus mat.
Stucco Italiano de Carrare à  gros grains pour l'artisan plus expérimenté.
Utilisé pour l’enduit ou la fabrication de dalle de sol, contrairement  aux autres Marmorino  qui sont tous à base de chaux, ces sols  Italiano Marmorino ont une  teneur en ciment.
Autre appellation de Marmorino est dû à une technique très souvent  employée dans la région de Marmorino qui consiste particulièrement dans l’application des couches des finitions dites
«  a fresco » frais dans frais les teintes se mélangent pour obtenir un nuage de couleurs et de dégradé unique.
Le résultat final doit être lisse et froid au toucher, sans le recours à la cire ou des machines pour le rendre brillant. Le lustrage est une option, mais si ce produit est installé par un artisan de talent il doit avoir éclat adéquate à sa composition. Les lustrages à la cire ne sont utilisés que pour la protection.
Chaque chaufournier est un artisan et artiste et son coup de main ne sera que unique.

Le Tadelak
est un enduit provenant du Maroc, qui sert à étanchéifier les parois, sols, murs des hammams principalement.
Cet enduit est donc étanche à l’eau et permet toujours de nos jours et à travers le monde, de décorer nos salles de bains, en alliant esthétique, chaleur et fonctionnalité / étanchéité. Son aspect velouté et chaleureux nous plonge dans un univers enchanteur.
Pour fabriquer un vrai Tadelak, la mission la plus compliquée est de se procurer de la chaux de Marrakech. Ensuite, on y ajoute des pigments naturels pour le colorer à sa convenance.

Enduit décoratif : le Tadelak, recette et application
Pour fabriquer un vrai Tadelak, la mission la plus compliquée est de se procurer de la chaux de Marrakech. Ensuite, on y ajoute des pigments naturels pour le colorer à sa convenance. Le palliatif à la chaux de Marrakech est la chaux aérienne éteinte, en lui ajoutant de la poudre de marbre, car vous aurez certainement beaucoup de difficultés à trouver la chaux de Marrakech.
Si vous avez un mur en crépi, ou en béton cellulaire, c’est parfait ; sinon il va falloir créer une accroche pour votre enduit « Tadelak ».
Vous allez donc projeter sur votre mur un gobetis de 5 mm environ que vous laissez bien sécher. 2 jours après, vous repassez un enduit d’une quinzaine de mm d’épaisseur que vous talochez.
Si vos murs sont peints à l’acrylique, vous devrez passer une sous—couche d’accrochage. Sur du plâtre, passez au préalable une sous-couche perméable afin de permettre au mur de respirer.
Le Tadelak s’applique en deux passes.
Recette du Tadelak première passe
Matériel
- Auge de maçon,
- couteau à enduire métallique,
- éponge naturelle,
- chaux aérienne éteinte,
- poudre de marbre,
- pigments naturels,
- eau
Préparation du premier enduit
1 dose de chaux aérienne éteinte 2 doses de poudre de marbre environ 7 litres d’eau pour 10 kg de préparation de poudre.
Mélangez le tout afin d’obtenir une pate assez épaisse.
Recette du Tadelak deuxième passe
- 1 dose de chaux aérienne éteinte,
- ½ dose de poudre de marbre,
- pigments naturels (15 à 20%)
- même proportion d’eau que la première recette.
Mélangez de la même façon que la première préparation avec de l’eau et ajoutez le pigment en poudre entre 15% et 20%. Pour une meilleure dissolution des pigments, vous pouvez les mélanger au préalable dans de l’eau, juste de quoi diluer, pas des litres... afin d’éviter les grumeaux, avec un peu de savon liquide. C’est une bonne astuce pour obtenir un liquide bien homogène.
Préparation du Tadelak
Vous devez préparer vos enduits la veille de l’application. Avant de passer votre enduit, humidifiez le mur à l’aide d’un pulvérisateur. Cette étape est essentielle.
Passez votre premier enduit de 4-5 mm d’épaisseur environ et laissez prendre.
Humidifiez à nouveau le mur et passez votre enduit de finition à l’aide d’une lisseuse, de bas en haut. Puis aplanir avec la taloche. C’est une des étapes importantes du tadelakt : saisir le moment où l’enduit commence à prendre et fermer toutes les fissures à l’aide d’un couteau à enduire métallique en lissant.
Quand l’enduit devient encore plus solide, qu’il ne laisse plus de trace au toucher, vous pouvez commencer à le lisser avec un galet.
Laissez sécher encore. Une fois sec, passez du savon noir dilué à l’eau avec une éponge sur le mur tout entier afin de l’imprégner totalement. Cela fait ressortir les fissures qui pourraient encore subsister. Si vous voyez de nouvelles fissures apparaître, alors recommencez à les lisser avec le galet.
Comme pour l’enduit à base de blanc de Meudon, cet enduit va éclaircir au séchage. Prévoyez une préparation beaucoup plus foncée pour une couleur plus soutenue.
L’étanchéité du Tadelak n’est vraiment pas évident à obtenir, car elle dépend de plusieurs éléments tels que la température, le support. Il est donc difficile de prévoir le temps de prise.
Pour une salle de bain donc méfiance ; plutôt réservé aux experts du Tadelak. Par contre, rien ne vous empêche de vous exercer sur les autres murs de votre maison pour un résultat soyeux, gai, chaleureux garanti.